27-28 Juillet 2018
Chevigny 58140 LORMES
Gare la plus proche: Corbigny 58800
7/10 Euros
(billetterie sur place)
Pour votre confort
Camping et parking gratuit
Restauration / Snacks / Ptit dej à prix libre
Sanitaires écologiques
Programmation MICROFOLIES
«YAMAN»
d’Amer AlBarzawi
Court-métrage (4 min)
Synopsis
Yaman est un jeune inventeur. Sa plus grande invention, c’est une
machine incroyable qui peut transformer de simples mouchoirs en papier en
mouchoirs extraordinaires qui vont pouvoir l’aider à survivre.
« ADMINISTRATION VS CROISSANTS »
d’Amer AlBarzawi
Court-métrage (5 min)
Synopsis
Un nouvel arrivant en France jongle entre plaisirs et galères dans sa
vie quotidienne…
Amer AlBarzawi - Réalisateur
Amer AlBarzawi est né en 1987 à Damas et a grandi à Rukneddine, en
Syrie. Pendant le conflit syrien, il est parti au Liban, puis en Turquie et
enfin, au début de 2017, en France, où il vit encore. Depuis 2005, Amer
fait de la danse dans une troupe de théâtre. Il continue aujourd’hui de
faire des performances théâtrales locales et internationales. En 2015, Amer
a commencé à faire des films en stop motion avec Maajooneh (pâte à modeler,
en arabe), le collectif qu'il a fondé avec ses collègues. Leur premier
court-métrage, Fade to Black, a gagné le prix du Jury au Festival du Film
Urbain à Toronto (Toronto Urban Film Festival). Leur deuxième film, Yaman
(2016), également un court-métrage en stop motion, a gagné le prix du
meilleur court-métrage au Dhaka International Film Festival. Après un focus
sur la femme dans Fade to Black, les artistes de Maajooneh ont choisi
d’aborder les implications du chaos syrien par le prisme de l’enfance.
Ainsi, en quatre minutes, ils nous font plonger dans l’univers de Yaman, un
petit garçon qui se rêve inventeur. Les deux films sont passés à plusieurs
festivals internationaux. Aujourd’hui, Amer réalise des films à la fois sur
les difficultés et le bien-être des réfugié.e.s.
« HIRONDELLE »
d'Anaïs Girard-Blanc et Jany Kasmi
Court-métrage (6 min)
Synopsis
Hirondelle est une jeune femme qui distribue en vain des tracts dans
la rue pour une entreprise d'aspirateur. Lorsqu'un passant lui accepte le
prospectus, c'est la goutte de trop...
Anaïs Girard-Blanc et Jany Kasmi - Réalisateur·rice·s
Jany s’est d'abord formé dans la photographie, aux Beaux-Arts ;
Anaïs, dans le montage en BTS Audiovisuel. Ils se sont rencontrés à l’École
Nationale Supérieure d’Audiovisuel où ils ont suivi le parcours
réalisation. Tous deux ont réalisé des courts-métrages, avant de se
retrouver pour la coréalisation d’Hirondelle, un film dans le cadre de leur
cursus et un partenariat entre l’ENSAV et le Théâtre National de Toulouse.
Tous deux continuent leurs projets respectifs et une suite à Hirondelle
(avec Malou, la comédienne) est en cours d’écriture...
« C’EST ASSEZ BIEN D’ÊTRE FOU »
d’Antoine Page
Film-Documentaire (1h45 min)
Synopsis
Au volant d’un vieux camion des années 1970, Bilal, street artiste,
et Antoine, réalisateur, se sont lancés dans un voyage de plusieurs mois
jusqu’aux confins de la Sibérie. Au fil des pannes du camion et des
rencontres avec les habitants s’improvise une aventure qui les mènera des
montagnes des Carpates au cimetière de bateaux de la mer d’Aral, d’Odessa à
Vladivostok. Un voyage artistique, alternant dessins et vidéo, entre road-
movie et conte documentaire.
Antoine Page - Réalisateur
Après avoir commencé des études d’histoire de l’art, Antoine Page
réalise ses premiers films expérimentaux (De la politique, Cap Esterel...)
dans le cadre des cours de cinéma de Nicole Brenez à la Sorbonne. Ils sont
projetés à la Cinémathèque Française et lui offrent ses premiers succès
d’estime (festival de Locarno, festival de St-denis, Fid...). Il
poursuit ses recherches formelles dans le genre du documentaire de
création, et réalise Cheminement et Largo do Machado.
En 2009, il rencontre Bilal Berreni (Zoo Project) avec qui il
travaillera durant 4 ans sur le film C’est assez bien d’être fou, et il
acquiert dans le Jura l’ancienne « Maison du Directeur » d’une usine de
carton. L’achat de cette maison impulse la création de la société de
production éponyme montée avec deux associées, Jeanne Thibord et Sidonie
Garnier. Il a pu y produire trois de ses films (Yolande, Maria, Berthe et
les autres ; Chalap, une utopie cévenole ; C’est assez bien d’être fou)
sans faire de compromis artistique, mais sans non plus réussir à faire
exister l’outil frondeur et militant qu’il avait imaginé. A l’issue de
cette expérience, lassé du système de production du documentaire de
création qui lui apparaît exsangue, Antoine décide de tenter autre chose.
Plus de scénario, plus de contrainte de format ni d’attentes spécifiques.
Il tire au sort une ville et part s’y installer pour y réaliser des films,
mais sans savoir lesquels. Il veut se donner du temps, et ne pas forcer les
évènements. Le sort désigne la ville d’Aniche, dans le nord de la France.
Tout au long de son parcours, l’approche déontologique a pris de plus
en plus d’importance dans sa démarche. Ses projets s’inscrivent dans la
longue durée et, pour lui, l’indépendance est autant une exigence morale
qu’une nécessité créatrice. Il ne croit pas plus en l’écriture de
documentaires qu’aux « grands sujets ». Il ne veut d’ailleurs plus faire de
films « sur » mais « autour de », et tente d’évoquer plus que de dire.
Bilal Berreni (Zoo Project) – Dessinateur
Bilal Berreni, aussi connu sous le pseudonyme de Zoo Project, est un
street artist, mort assassiné le 29 juillet 2013 à l'âge de 23 ans à
Détroit, aux Etats-Unis.
Bilal Berreni a toujours tenu à préserver son indépendance et à
préserver son œuvre de toute démarche commerciale. De cette manière, il
voulait conserver sa liberté de parole, et sa manière de faire et de
dessiner. La rue lui offrait une vaste toile d’où il pouvait adresser son
message aux passant.e.s, tout en limitant les contraintes et en multipliant
les possibilités. Défendant indéniablement une vision engagée de l’art, il
a souvent donné à ses dessins un sens politique.
En dépit de sa jeunesse, l’artiste s’est rapidement distingué par ses
choix artistiques. Il commence sa carrière en peignant dans le XXème
arrondissement de Paris. Par la suite, après avoir été remarqué pour avoir
dessiné pendant le Printemps arabe les visages des martyrs sur les murs de
Tunis, il s’est rendu à la frontière Libyenne, où il a rendu hommage par
ses peintures aux réfugié.e.s. Quel que soit l’endroit dans lequel il
décide de peindre, Bilal Berreni interroge incontestablement la société,
ses structures et mécanismes, mais aussi le rapport des individus entre
eux.